28 avr., 2023

Femme ingénieuse – Julia Gartley

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Ce qui m’a convaincu que l’ingénierie était pour moi est la connexion instantanée que j’ai eu avec mes consœurs et confrères dès le tout début de mes études à l’université. Je ne sais pas si c’est le côté complexe de l’ingénierie, mais il y a un grand partage des connaissances et un niveau d’entraide exceptionnel. Tout le monde travaille ensemble et donc, tout le monde devient meilleur.

  1. Cet esprit de collaboration a été le fil conducteur de ma carrière et je le retrouve encore aujourd’hui au quotidien chez BBA. Il y a toujours des gens pour m’épauler, faire évoluer mes idées, ou encore me suggérer des alternatives que je n’avais pas envisagées. Faire partie d’une équipe est important pour moi et c’est sans aucun doute ce que je préfère de mon travail!

    C’est le fait de mettre mes apprentissages et mon expérience à profit qui m'a attiré dans le nouveau poste que j’occupe chez BBA, soit celui de vice-présidente, santé, sécurité et développement durable. Les gens veulent travailler dans des endroits où ils se sentent bien, inclus et valorisés. Pour moi, c’est la continuité naturelle des efforts faits en santé et sécurité dans les dernières décennies : nous faisons aujourd’hui beaucoup plus attention à notre santé et sécurité physique, mais c’est également essentiel de prendre soin de notre santé mentale et de notre santé environnementale. Chez BBA, nous avons cette culture et cette sensibilité. Je souhaite la maintenir et la promouvoir, notamment avec la publication de notre tout premier rapport ESG.

    Cette volonté transparait également dans mes implications sociales. Au sein de Mine Shift, j’œuvre à ce que les gens acquièrent des connaissances et compétences afin de créer des environnements de travail plus sécuritaires, inclusifs et respectueux dans le domaine minier. Nous enseignons par exemple aux travailleurs à réagir efficacement lorsqu'ils sont témoins de situations de harcèlement, de discrimination ou de violence.

    Les générations d’ingénieures avant la mienne ont brisé le plafond de verre. Aujourd’hui, je crois que mes consœurs et moi avons le rôle de montrer aux jeunes filles qu’il existe une multitude de façons d’être ingénieure. C’est possible d’avoir une famille, ou pas ; de travailler à l’international, ou de rester dans sa ville natale ; d’adhérer aux normes de genre, ou de briser les stéréotypes … bref, on peut réussir en restant soi-même et en respectant ses envies.

    J’ai longtemps essayé de correspondre à des critères qui n’étaient pas les miens et cela me demandait beaucoup d’énergie. Maintenant, j’ose faire les choses qui me conviennent, même si elles sortent de ce que l’on considère être la norme.

    Par exemple, ça n’a pas toujours été évident pour moi de savoir comment concilier une famille et une carrière. Les hommes autour de moi avaient des enfants et revenaient directement au travail alors que les femmes restaient à la maison, parfois pendant plusieurs années. Je ne m’imaginais dans aucun de ces scénarios, alors quand j’ai eu mon premier enfant, j’ai choisi de travailler à temps partiel.

    J’entends parfois, et je sais que d’autres femmes reçoivent également ce commentaire : « Tu as la chance de tout avoir ». Pourtant, j’ai souvent l’impression de ne pas avoir assez de temps pour travailler; de temps pour être avec mes enfants; et de temps pour moi. Je crois qu'il s'agit là d'un défi auquel nous sommes tous confrontés lorsque nous essayons d'atteindre cet insaisissable "équilibre". Toutefois, j’ai la chance d’avoir pu choisir un rythme qui convient à ma famille et dans lequel je peux m’épanouir personnellement et professionnellement, et quand je regarde les choses sous cet angle, je me sens véritablement heureuse.

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