27 oct., 2020

Éviter les interruptions de production grâce à l'hyperconvergence

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Avec les années, la virtualisation a beaucoup évolué et est maintenant devenue la norme dans les réseaux de production. Pour protéger les systèmes de virtualisation et, par le fait même, le réseau de production, il faut une architecture réseau robuste capable de surmonter toutes les situations d’urgence comme les pannes de courant, les incendies ou encore les bris de matériel.

L’hyperconvergence est un excellent moyen de se doter de la robustesse nécessaire pour protéger les systèmes de virtualisation et les systèmes de stockage du réseau de production.

  1. L’hyperconvergence : comment ça fonctionne ?

    Le principe de l’hyperconvergence est simple :

    • On installe un logiciel sur tous les hyperviseurs de virtualisation.
    • Ce logiciel permet ensuite de « combiner » les ressources de tous ces serveurs en un seul ensemble logique.
    • On peut ensuite gérer l’ensemble des ressources de tous ces serveurs en un seul point centralisé.
    • L’hyperconvergence procure de nouvelles options puissantes pour l’environnement de virtualisation, une meilleure redondance et des performances améliorées.

    Fonctions et avantages de l’hyperconvergence

    Bien que les fonctionnalités que procure l’hyperconvergence diffèrent selon le produit choisi, la liste des fonctionnalités suivantes est standard sur le marché :

    • Une des fonctions les plus importantes de l’hyperconvergence est la déduplication des données, qui permet d’avoir en tout temps plusieurs copies d’une même machine virtuelle distribuées sur plusieurs serveurs. Ces copies sont faites en temps réel et sont donc identiques à la machine virtuelle de source.

      - Dans un environnement de virtualisation hyperconvergé, il est possible de perdre un certain nombre de disques ou de serveurs sans que les machines virtuelles et les données ne soient touchées, ce qui est parfait pour les environnements très sensibles.

      - À la condition d’avoir le nombre nécessaire de serveurs, on peut paramétrer le nombre de copies souhaitées pour chaque machine virtuelle. Aucune copie n’est requise pour une machine moins critique, mais deux copies sont nécessaires pour une machine cruciale ? C’est possible et facilement configurable.

      - Si un serveur tombe en panne, une des copies de certaines machines virtuelles devient manquante. Si le système d’hyperconvergence comprend plus de deux serveurs de virtualisation, le logiciel démarre alors automatiquement un processus de copie des données du serveur affecté en ciblant un serveur différent. Le système vise à avoir le nombre de copies souhaité et une redondance toujours forte. À noter que pour certains logiciels d’hyperconvergence, il est possible de paramétrer un temps acceptable de « non-conformité » à la politique de redondance pour permettre d’éviter la copie inutile de fichiers lors de courts temps d’arrêt.
    • Les ressources sont facilement extensibles (RAM, CPU, disque). Par exemple, il suffit d’ajouter un disque dur à un serveur pour que l’espace additionnel soit accessible pour l’ensemble du « pool » de stockage.
    • Il n’y a plus de fente pour insérer un disque dur, de la mémoire vive ou de processeur disponible sur les serveurs en place ? Pas besoin de se débarrasser des anciens serveurs ou de remplacer les composantes, on peut également ajouter un serveur à l’environnement d’hyperconvergence. Ce serveur procure alors des ressources ET de la redondance supplémentaires. Vive les options !
    • Puisqu’on peut toujours ajouter des composantes ou des serveurs à l’environnement, on évite de tomber dans le piège du provisionnement excessif causé par la crainte de manquer de ressources.
    • Contrairement à l’option de serveurs SAN, le stockage est connecté directement au serveur qui sert d’hyperviseur, offrant ainsi de meilleures performances. D’ailleurs, le stockage SAN n’est pas construit avec une philosophie évolutive et présente habituellement un point de défaillance unique.
    • Il y a compression des données pour réduire la charge sur le réseau.

    Mise en place de l’hyperconvergence

    Lorsqu’on opte pour l’hyperconvergence, certaines bonnes pratiques doivent être respectées, tout comme certaines exigences quant à l’architecture réseau. L’équipe de télécommunication de BBA saura vous aider à créer une architecture hyperconvergée robuste. Voici quelques règles de base à considérer lors de la mise en place d’un système hyperconvergé :

    • Au minimum, il y aura trois serveurs, dont :

      - Deux serveurs de ressources (ou plus) où l’on retrouvera les disques durs, la mémoire vive et les processeurs qui seront utilisés dans l’environnement d’hyperconvergence;

      - Un serveur qui servira de témoin : ce serveur n’est pas très fourni en ressources, car son seul but est d’observer la santé des serveurs de ressources et d’éviter le scénario appelé « split brain ».
    • Les serveurs ne doivent pas être situés au même endroit pour éviter que les désastres naturels ou les incendies affectent l’ensemble des serveurs d’un seul coup. Les câbles de fibre optique entre les bâtiments doivent être redondants et, idéalement, ils doivent passer par des chemins différents.
    • Plus il y a de serveurs, plus il y a de redondance possible pour les machines virtuelles.
    • Pour assurer le bon fonctionnement d’un système hyperconvergé, les liens réseau doivent être performants.

    Comme pour toute solution informatique, il faut également mettre en place un système de secours prêt à prendre le relais en cas de problème avec le système hyperconvergé. Bien que ce type de système soit très solide, il faut toujours envisager toutes les situations d’urgence possibles pour être paré à toute éventualité.

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