Puisque nous souhaitons atténuer, voire inverser les effets de l’activité humaine sur la planète, nous devons tous nous battre pour une plus grande efficacité des ressources et la biodiversité. Après des décennies à placer les résultats environnementaux au second rang des priorités, le secteur de l’énergie et des ressources naturelles doit regagner de toute urgence la confiance : celle des collectivités, des parties prenantes des projets et des partenaires financiers.
L’utilisation de technologies numériques peut favoriser la transparence grâce à des données environnementales en temps réel, et aider le secteur à restaurer sa réputation et à inspirer confiance de nouveau. L’actuel mouvement numérique mondial influence la façon dont nous faisons les choses et la façon dont nous réfléchissons, tant sur le plan stratégique qu’opérationnel. Les données constituent le fondement d’une prise de décision éclairée. C’est pourquoi une transformation numérique bien gérée pave la voie à de nombreuses occasions inexploitées jusqu’alors. Le partage de données en temps réel doit maintenant faire partie de tous les projets industriels et s’ajouter aux activités existantes. De plus en plus répandue, cette pratique deviendra une exigence fondamentale des collectivités.
La capacité de fournir des données brutes en temps réel modifie le modèle de communication entre l’entreprise et le grand public. Ce nouveau modèle ouvre la voie au dialogue et à la rétroaction : il permet aux divers acteur·rice·s de la collectivité de tenir les sociétés responsables de répondre promptement aux besoins. Il permet aussi aux entreprises de suivre leurs données environnementales et d’intervenir de manière proactive par des mesures efficaces – avant que le public sonne l’alarme. Le partage de données environnementales en temps réel ne représente qu’une partie d’une stratégie plus vaste en matière d’ESG, mais c’est une mesure concrète que les sociétés peuvent mettre en œuvre dès aujourd’hui.
Toutefois, pour bon nombre d’organisations, le rythme effréné de la transformation du secteur, de même que la complexité et le volume de données disponibles freine leur évolution. Ces obstacles les empêchent de comprendre et d’agir sur les besoins de durabilité de notre économie. Chez BBA, en conjuguant notre savoir-faire technique et notre sens stratégique des affaires, nous aidons nos clients à :
SOQUEM, filiale d’Investissement Québec, est un acteur de premier plan dans l’exploration minière au Québec. L’organisme souhaitait accroître son degré de maturité numérique et passer à l’industrie 4.0. Ses priorités : structurer les données associées aux projets et standardiser leur gestion, automatiser les processus internes et tirer profit des technologies d’intelligence artificielle (IA).
GHGES Marine Solutions est une PME spécialisée dans le domaine de l’efficience énergétique et de la réduction des gaz à effet de serre pour le secteur maritime. L’entreprise cherchait à se doter d’un dispositif d’acquisition de données destiné aux bateaux de pêche, le système Marentrack Inc., lequel permettrait de recueillir des informations issues d’équipements maritimes, telles que la consommation de carburant et la vitesse du navire, d’archiver ces données localement et d’en transmettre une copie au moyen d’une plateforme Internet des objets.
Tata Steel exploite une mine de fer à ciel ouvert à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Schefferville. Situées à la frontière du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador, les installations minières sont soumises à la réglementation des deux provinces. Le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador ayant adopté en 2018 un programme de tarification du carbone, la direction de Tata Steel a fait appel à BBA, un fournisseur de confiance, pour comprendre les exigences et établir une stratégie de déclaration des émissions de gaz à effet de serre (GES). Le programme prévoit notamment que les entreprises se dotent de cibles de réduction d’émissions de GES auxquelles sont assortis des incitatifs financiers.